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Héracle-Olivier, baron de Wismes

(1814-1887),

Né à Paris le 16 septembre 1814

Graveur à l'eau-forte et dessinateur. - Archéologue, étudia les monuments de la Sarthe, de la Mayenne et du Maine-et-Loire et anima la Société archéologique de Nantes. - Étudia le dessin, la sculpture, la gravure et la lithographie. - Exposa à Paris et à Nantes.Apparenté aux plus notables familles de l'Ouest, il apprend dès son enfance à aimer les provinces dont il est originaire.

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A Paris, il est élève au Lycée Saint-Louis et se destine à la carrière des armes. Il est reçu à Saint-Cyr. Mais la révolution de 1830 mettra un terme à cette première vocation. Il fait alors son droit et suit les cours d'archéologie de Raoul Rochette, étudie le dessin avec Hubert, la sculpture avec Dantan-aîné, la gravure avec Cicéri, peintre et lithographe, un des plus féconds dessinateurs de paysages, d'un an seulement son aîné et qui restera son ami et collaborateur. Puis il fréquente l'atelier de Célestin Nanteuil, aquafortiste et lithographe, autre jeune artiste inspiré par le Moyen-Âge et inventeur du "style cathédrale". Ensuite notre homme voyage, carnet de dessin en poche, à travers l'Allemagne et l'Italie. Avec son ami Octave de Rochebrune (connu en Poitou et Vendée), il se livrera avec passion à l'eau-forte.

Grand, assez gros, à la barbe abondante,  c'était un personnage haut en couleur, gai, rieur, brillant causeur, avenant et... souvent caustique envers ses contemporains

Il se marie en 1834 à Nantes avec la fille d'un ancien chef vendéen, Mlle de Broc de Livernière et se fixera définitivement dans cette ville. Il s'intéressera dès lors à la Haute-Bretagne, l'Anjou, le Maine et le Poitou et deviendra une des figures les plus marquantes des arts et lettres de la région.




 

Il se passionne surtout pour les édifices du Moyen-Âge et de la Renaissance et exerce ses talents de dessinateur. Il s'intéresse aux recherches locales historiques et archéologiques et s'entoure des services des Sociétés Savantes provinciales, ces sociétés d'antiquaires, comme on disait alors.Il est ainsi le fondateur de la Société des Antiquaires de Nantes et publiera un nombre considérable d'articles et de brochures.Après s'être intéressé à la Vendée, il publie de 1854 à 1862, en cinquante livraisons échelonnées le Maine et l'Anjou qu'il regroupera ensuite en deux volumes.

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